Bienvenue sur le site du Lecteur Impertinent ! Passionné de lecture, vous trouverez ici des critiques de livres, des coups de cœurs — et parfois des coups de gueule — mais toujours sincères. N'hésitez pas à me contacter via le formulaire ou à laisser votre avis au bas des critiques.
vendredi 7 juin 2019
Tangerine, Christine Mangan
jeudi 16 mai 2019
Salut A Toi Ô Mon Frère, Marin Ledun
Nous sommes le matin du 27 mars 2017 à Tournon-sur-Rhône au sein de la déjantée smala Mabille-Pons : l’inénarrable, excitée et outrancière Adélaïde, la mère, infirmière ; l’accommodant Charles, le père, clerc de notaire ; six enfants (Ferdinand, l'aîné, Pacôme, Antoine, Gustave - dit Gus, le benjamin, adopté, d'origine colombienne - ainsi que deux filles, Rose et Camille ; un chien, deux chats. Ce matin même, alerte générale, le "petit" Gus, a disparu...
mardi 30 avril 2019
Le cri des corbeaux, Mattieu Parcaroli.
Une disparition mystérieuse
Le 14 novembre 2014, à 8 h 30, Éric D’Égide quitte le domicile d’Emily. Puis, il disparaît.
Que cache ce professeur de droit international belge, trentenaire à l’esprit aussi brillant qu’impulsif et imprévisible ? Seule certitude : son véhicule est retrouvé abandonné dans le parking de l’aéroport de Zaventem, alors qu’aucune caméra de surveillance ne l’a vu entrer.
Pour autant, la police est convaincue de son départ précipité et définitif. Pour les enquêteurs, D’Égide a tout abandonné : son travail, ses collègues, et surtout Emily.
Emily…
Obsédée par les chiffres et les nombres, jusqu’à la monomanie, elle demeure dans l’incertitude pendant 614 jours. Deux années à ressasser la dernière journée d’Éric, à espérer… En vain.
Quelques lueurs d’espoir naissent pourtant, notamment grâce à un webmaster sulfureux, qui gère un site dédié aux personnes disparues.
Une enquête captivante
Alain Lallemand, journaliste au quotidien d’investigation belge Le Soir, s’intéresse à cette affaire. Secondé par l’inénarrable Fred, il se plonge dans cette disparition. Il a connu Éric par le passé, et sa détermination à élucider ce mystère devient encore plus vive lorsque…
➡ Éric est de retour.
Un roman puissant et maîtrisé
Un jour comme les autres, publié aux Éditions Hervé Chopin, est le quinzième roman de Paul Colize, auteur vivant à Waterloo.
Récompensé par de nombreux prix prestigieux (Prix Landerneau du Polar, Prix Polars Pourpres, Prix Arsène Lupin, Grand Prix de la littérature policière…), Colize est un écrivain aux multiples facettes, dont le travail d’enquête est remarquable.
📖 Quelques œuvres marquantes : ✔ Zanzara → Le journalisme, où apparaît déjà Alain Lallemand. ✔ Un parfum d’amertume → Un polar de détective. ✔ Un long moment de silence → Une enquête historique.
Un roman à la frontière des genres
Difficile d’assigner un genre précis à cet ouvrage : polar, enquête, récit de victime… Mais une chose est certaine : ce roman se situe à la périphérie de la littérature.
Les lettres de Massimo, personnage secondaire, en sont un parfait exemple :
"Ce matin, le lac était enveloppé de cette brume qui apeurait votre chien. Vos visites me manquent. Nos rencontres me comblaient d’un bien-être jusqu’alors ignoré. Je vous revois, vous agitant, passant du rire aux larmes, vous moquant avec attendrissement de mes silences, bousculant sans le savoir mes plus intimes convictions…" — Page 175
Une intrigue au service d’une dénonciation
Paul Colize construit une enquête parfaitement maîtrisée, où l’intrigue policière, soumise à la perspicacité du lecteur, n’est qu’un prétexte à une narration plus profonde.
L’auteur dénonce des scandales géopolitiques d’une éclatante actualité, mettant en lumière : ✔ Le rôle des lanceurs d’alerte ✔ Le travail rigoureux des journalistes d’investigation.
Colize ne cache rien de la réalité de ses personnages, notamment Alain Lallemand, journaliste au Soir et romancier.
Une écriture d’une rare précision
Avec une maîtrise exceptionnelle de la langue française, Paul Colize nous offre un roman précis et documenté, servi par une intrigue addictive.
L’originalité du récit réside dans sa construction journalistique, inspirée du modèle d’un opéra en quatre actes. Sur plus de 400 pages, l’auteur déroule une trame élaborée sous forme de courts chapitres, qui pourraient constituer un dossier de presse sous forme de puzzle.
Cet ouvrage n’est pas un documentaire, mais bien un roman, destiné à satisfaire le besoin de suspense du lecteur. Et Paul Colize y parvient magistralement.
Des personnages riches et nuancés
Les personnages, principaux ou secondaires, sont profondément travaillés : ✔ Attachants et cocasses → Fred, collègue de Lallemand, et Camille, sa compagne. ✔ Révoltants et inquiétants → Certains personnages liés à l’enquête.
L’auteur leur confère une finesse psychologique remarquable, parfois teintée d’un humour grinçant, qui allège la dramaturgie du récit tout en amplifiant leur personnalité.
Un roman à lire absolument
Je remercie très chaleureusement les Éditions Hervé Chopin de m’avoir permis de découvrir ce dernier récit de Paul Colize, et pour ces quelques heures de bonheur et de délectation à le lire.
📖 Chronique rédigée par Michel BLAISE © F.D.L (Fureur de Lire)
jeudi 25 avril 2019
La Source S, Philippe Raxhon : un thriller ésotérique.
La Source S, Philippe Raxhon : un thriller ésotérique.
Une disparition mystérieuse
Le 14 novembre 2014, à 8 h 30, Éric D’Égide quitte le domicile d’Emily. Puis, il disparaît.
Que cache ce professeur de droit international belge, trentenaire à l’esprit aussi brillant qu’impulsif et imprévisible ? Seule certitude : son véhicule est retrouvé abandonné dans le parking de l’aéroport de Zaventem, alors qu’aucune caméra de surveillance ne l’a vu entrer.
Pour autant, la police est convaincue de son départ précipité et définitif. Pour les enquêteurs, D’Égide a tout abandonné : son travail, ses collègues, et surtout Emily.
Emily…
Obsédée par les chiffres et les nombres, jusqu’à la monomanie, elle demeure dans l’incertitude pendant 614 jours. Deux années à ressasser la dernière journée d’Éric, à espérer… En vain.
Quelques lueurs d’espoir naissent pourtant, notamment grâce à un webmaster sulfureux, qui gère un site dédié aux personnes disparues.
Une enquête captivante
Alain Lallemand, journaliste au quotidien d’investigation belge Le Soir, s’intéresse à cette affaire. Secondé par l’inénarrable Fred, il se plonge dans cette disparition. Il a connu Éric par le passé, et sa détermination à élucider ce mystère devient encore plus vive lorsque…
➡ Éric est de retour.
Un roman puissant et maîtrisé
Un jour comme les autres, publié aux Éditions Hervé Chopin, est le quinzième roman de Paul Colize, auteur vivant à Waterloo.
Récompensé par de nombreux prix prestigieux (Prix Landerneau du Polar, Prix Polars Pourpres, Prix Arsène Lupin, Grand Prix de la littérature policière…), Colize est un écrivain aux multiples facettes, dont le travail d’enquête est remarquable.
📖 Quelques œuvres marquantes : ✔ Zanzara → Le journalisme, où apparaît déjà Alain Lallemand. ✔ Un parfum d’amertume → Un polar de détective. ✔ Un long moment de silence → Une enquête historique.
Un roman à la frontière des genres
Difficile d’assigner un genre précis à cet ouvrage : polar, enquête, récit de victime… Mais une chose est certaine : ce roman se situe à la périphérie de la littérature.
Les lettres de Massimo, personnage secondaire, en sont un parfait exemple :
"Ce matin, le lac était enveloppé de cette brume qui apeurait votre chien. Vos visites me manquent. Nos rencontres me comblaient d’un bien-être jusqu’alors ignoré. Je vous revois, vous agitant, passant du rire aux larmes, vous moquant avec attendrissement de mes silences, bousculant sans le savoir mes plus intimes convictions…" — Page 175
Une intrigue au service d’une dénonciation
Paul Colize construit une enquête parfaitement maîtrisée, où l’intrigue policière, soumise à la perspicacité du lecteur, n’est qu’un prétexte à une narration plus profonde.
L’auteur dénonce des scandales géopolitiques d’une éclatante actualité, mettant en lumière : ✔ Le rôle des lanceurs d’alerte ✔ Le travail rigoureux des journalistes d’investigation.
Colize ne cache rien de la réalité de ses personnages, notamment Alain Lallemand, journaliste au Soir et romancier.
Une écriture d’une rare précision
Avec une maîtrise exceptionnelle de la langue française, Paul Colize nous offre un roman précis et documenté, servi par une intrigue addictive.
L’originalité du récit réside dans sa construction journalistique, inspirée du modèle d’un opéra en quatre actes. Sur plus de 400 pages, l’auteur déroule une trame élaborée sous forme de courts chapitres, qui pourraient constituer un dossier de presse sous forme de puzzle.
Cet ouvrage n’est pas un documentaire, mais bien un roman, destiné à satisfaire le besoin de suspense du lecteur. Et Paul Colize y parvient magistralement.
Des personnages riches et nuancés
Les personnages, principaux ou secondaires, sont profondément travaillés : ✔ Attachants et cocasses → Fred, collègue de Lallemand, et Camille, sa compagne. ✔ Révoltants et inquiétants → Certains personnages liés à l’enquête.
L’auteur leur confère une finesse psychologique remarquable, parfois teintée d’un humour grinçant, qui allège la dramaturgie du récit tout en amplifiant leur personnalité.
Un roman à lire absolument
Je remercie très chaleureusement les Éditions Hervé Chopin de m’avoir permis de découvrir ce dernier récit de Paul Colize, et pour ces quelques heures de bonheur et de délectation à le lire.
📖 Chronique rédigée par Michel BLAISE © F.D.L (Fureur de Lire)
mardi 16 avril 2019
La femme qui lisait des romans anglais, S.Tabet
"Cherchez-le, sentez-le avec vos mains, ne réfléchissez pas… Soyez plus sage que votre tête." (Matt Damon, La Légende de Bagger Vance)
Mariés depuis 25 ans, Juliet et François forment un couple comblé. Elle, 45 ans, professeur et sociologue à Paris, est passionnée par la littérature anglaise, celle qui raconte la vie d’héroïnes amoureuses, tourmentées, malmenées, violentées. Ces personnages l’instruisent et comblent les lacunes d’une "éducation sentimentale" marquée par la disparition précoce de sa mère. Lui, époux aimant, partage avec elle une vie stable et harmonieuse. Trois enfants, un parcours idéal… en apparence.
Pendant huit mois d’amour clandestin, Juliet oscille entre raison et passion, cherchant des réponses dans les romans anglais qui ont bercé son enfance et dans le "petit cahier" laissé par sa mère, son seul héritage. Mais son psychiatre, le docteur Barel, ne lui est d’aucun secours.
En janvier 2016, Jérémy, lassé de son indécision, part définitivement pour Beyrouth, mettant un terme à leur liaison. Désemparée, Juliet avoue tout à François, lui jurant que "tout est terminé". François pardonne. Juliet ment : elle pense toujours à Jérémy…
Six mois plus tard, un matin de juin 2016, Juliet est assise près du jardin du Luxembourg. Dans une heure, elle a rendez-vous avec celui qu’elle a enfin choisi.
Juliet est-elle enfin délivrée de son dilemme ? Pas si sûr…
Un roman riche et captivant
Sylvia Tabet, écrivain et peintre, signe avec La femme qui lisait des romans anglais (Éditions JC Lattès / Le Masque) son cinquième roman. Elle explore ici les romans d’apprentissage (Une bonne éducation, Éditions Dialogues, 2013) et les récits intimistes (Je n’ai pas vu tes yeux, Hachette, 2002 ; Les Patientes, La Découverte, 2010 ; L’Atelier rouge, Éditions Dialogues, 2010).
Il y a des livres qui font l’actualité, certains nous régalent, d’autres moins. Et puis, il y a ces livres plus discrets, qui n’en sont pas moins remarquables. La femme qui lisait des romans anglais appartient à cette catégorie.
Comme dans L’Atelier rouge, où l’auteur explore l’identification du héros-narrateur aux peintres Nicolas de Staël et Mark Rothko, Sylvia Tabet nous offre ici un petit bijou, une promenade littéraire à travers les grandes œuvres anglaises.
Un roman entre introspection et suspense
Cette fiction mêle roman d’apprentissage et récit intimiste, sans être une simple romance ou une intrigue amoureuse classique. L’auteur construit un suspense jusqu’à la révélation finale, qui demeure l’enjeu du récit.
Ce qui rend ce roman si captivant, c’est que Sylvia Tabet ne s’attarde pas sur les détails des relations entre Juliet, François et Jérémy. Ces personnages sont prétexte à une réflexion sociolittéraire, notamment sur la condition féminine, l’émancipation, le mariage, l’amour et le sentiment amoureux.
Un roman riche, sensuel et intelligent
Cette œuvre fictionnelle aborde des questions sociales profondes, tout en éveillant les sens. La femme qui lisait des romans anglais est aussi un roman sensuel, qui permet de s’évader du quotidien.
Sylvia Tabet maîtrise magistralement l’art de l’écriture. Son style, riche, soutenu, exigeant, sublime le récit et ses enjeux. Elle évite le piège du roman catalogue, où l’on se contenterait de citer des œuvres anglaises. Ici, tout est exploité au bénéfice du récit.
Lors d’une séance avec le docteur Barel, Juliet sort de son sac Les Yeux bleus de Thomas Hardy et lit ce passage qui, quelques jours plus tôt, lui a provoqué une crise d’angoisse aiguë dans le métro :
Un roman à découvrir absolument.
C’est un roman riche, cultivé, intelligent, mais aussi captivant et distrayant. Sylvia Tabet nous offre, une fois de plus, une œuvre remarquable.
Je remercie les Éditions JC Lattès / Le Masque et NetGalley de m’avoir permis de découvrir ce livre.
📖 Sylvia Tabet est également l’auteur de L’amour en partage : Plaidoyer pour une garde alternée (Hachette, 2004), un essai sur l’évolution des mœurs familiales en France à travers la question de la garde alternée.
Michel Blaise © F.D.L (Fureur de Lire)
lundi 1 avril 2019
"Septembre", Jean Mattern
Nous sommes au mois de septembre 1972, les jeux olympiques se tiennent en Allemagne de l’Ouest. Le narrateur, Sébastien – marié et jeune journaliste – est dépêché à Munich par les BBC pour effectuer un reportage d’avantage culturel que sportif. Il croise à cette occasion le regard sombre et ténébreux de Sam Cole, journaliste israélite, pour le compte d’un journal américain.
"Je le vis, je rougis, je palis à sa vue" 1 se serait ainsi exprimée « Phèdre », dans son éblouissement passionnel.
Est-ce une rencontre qui offre à Sébastien l’opportunité de se révéler à lui-même, ou s’agit-il de l’affranchissement intime et frénétique du narrateur lié à une actualité tout aussi violente quand une organisation palestinienne prend en otage et assassine onze athlètes de la délégation israélienne ?
À cet instant, l’histoire chavire. L’horreur conduira-t-elle les protagonistes à connaitre également un "septembre noir" 2 ?
Sébastien et Sam Cole cheminent exactement et malgré eux dans un "jeu de liaisons dangereuses". L'auteur est brillamment parvenu à leur donner une personnalité abyssale, attachante parfois, mais insaisissable, souvent.
Michel BLAISE © 2019
jeudi 28 mars 2019
"On est bien peu de chose", Béatrice Rieussec.
Sur le mode de la « nouvelle », ce recueil présente 16 «
histoires », mettant en scène un ou plusieurs personnages. Il s'agit toujours
d'individus banals, de situations ordinaires, mais qui nous ouvrent une fenêtre
sur un genre de « comédie humaine » moderne. On y découvre - à un moment ou un
autre – un prétexte immédiat, parfois ancien, pour s'identifier à une
situation, se souvenir d'une autre, ranimer un sentiment, une perception, une
sensation, un bref instant de vie parfois, tout simplement.
« On est bien peu de chose », publié par les éditions de la
Rémanence en 2018, est le premier ouvrage connu de Béatrice Repoux – Rieussec,
avocate de profession à Lyon.
C'est avec une parfaite maîtrise de l'écriture, un sens du
détail faussement simple et anodin que l'auteur parvient admirablement à
réussir parfaitement son premier recueil. Sur la forme, une écriture empreinte
constamment de musicalité, allitérations et assonances. L'auteur n'usurpe pas
les compliments qui lui sont faits : c'est un écrivain digne de ce nom.
Des personnages imprégnés, sublimés, accablés. La première nouvelle « le bouquet » en est une parfaite illustration:lorsque cet employeur, d’un âge avancé, donne rendez-vous à sa jeune secrétaire :
"je me calme, elle s'appelle Clarisse, d'ailleurs la voilà, elle arrive au bout du pont, elle a détaché sa magnifique chevelure flamboyante qui se déploie dans la brise du soir et j'ai juste le temps de balancer mon bouquet (de fleurs) par-dessus le parapet" (P. 11).
Les personnages – le lien entre ces nouvelles sont conscients de ne pas pouvoir conjurer le cours des choses et des événements.
Lorsque Geneviève (la déroute, nouvelle 2), divorcée, prend
véritablement conscience que Bernard a quitté définitivement sa vie, son «
voyage » en train chez le notaire pour quelques formalités, la plonge
rapidement dans le pathétique de la solitude brusquement ravivée. On retrouve
dans ce petit texte, ou finalement tout est dit, l'atmosphère dépeinte dans le nouveau sublime "la parure de Maupassant". (voir, ici)
c'est une vision lucide de la société, de la condition
imposée, de l'immutabilité d'un caractère, de la pusillanimité, autant
d'écueils qui rendent bien vaine la quête d'une vie meilleure. Une condamnation
sans réserve du libre-arbitre.
Certes, de courtes nouvelles, parfois inégales, mais
relayant le même propos en donnant ainsi à l'ensemble sa cohérence et sa
puissance suggestive.
Toute proportion gardée – car il n'est pas faire injure à
l'auteur de lui refuser toute comparaison avec Maupassant, E. BOVE, MALMUD…,
mais il est difficile de ne pas songer à ces derniers auteurs en lisant les
nouvelles de Béatrice RIEUSSEC.
Merci aux éditions de la Rémanence pour ces quelques heures
de bonheur.
Michel BLAISE © F.D.L (fureur de lire)
"je me calme, elle s'appelle Clarisse, d'ailleurs la voilà, elle arrive au bout du pont, elle a détaché sa magnifique chevelure flamboyante qui se déploie dans la brise du soir et j'ai juste le temps de balancer mon bouquet (de fleurs) par-dessus le parapet" (P. 11).
c'est une vision lucide de la société, de la condition imposée, de l'immutabilité d'un caractère, de la pusillanimité, autant d'écueils qui rendent bien vaine la quête d'une vie meilleure. Une condamnation sans réserve du libre-arbitre.
Michel BLAISE © F.D.L (fureur de lire)